Nouveau Monde
Une heure pour comprendre qu'il fallait slider avec le stylet. Requiem pour un neurone atrophié .
Auprès de mon portable, je vivais heureuse.J'aurais jamais dû m'éloigner de mon portable.
Auprès de mon portable, je vivais heureuse. J'aurais jamais dû en chercher un mieux.
J'avais le même portable depuis le lycée. Mon copain l'portable, jamais fatigué.
Je l'aimais bien ce portable, on était inséparables
Mais une âme charitable
M'a dit "prend le mien ! "
Auprès de mon portable, je vivais heureuse, j'aurais jamais du le trouver trop vieux.
J'aimais bien ses touches, son écran carré.Jusque sous la douche, je téléphonais.
Tout ce temps le vieux portable n'a jamais pété son câble
Je suis encore redevable
A ce bon copain.
Auprès de mon portable je vivais heureuse, et je ferais mieux de m'contenter de peu.
Mais pour rester en mode Brassens : quand on est con, on est con.
Ah et au passage : heureusement que je n'illustre pas les livres d'Histoire !